Trauma

Publié par Super User.

Ne pas confondre évènement gravissime et trauma :

Une mise au point est nécessaire avant d’aller plus loin. Il ne faut pas confondre événement gravissime avec trauma. L’être humain est capable de traverser un événement tragique sans être traumatisé. Pour autant, après un incident dramatique vous allez vous sentir extrêmement mal et c’est normal. C’est même plus inquiétant de ne pas l’être. C’est important de pouvoir accepter cet état de choc. Il faut un exutoire aux sentiments négatifs qu’il engendre afin de nettoyer le corps et l’esprit. Le traumatisme, lui, s’installe, quand bien après que l’événement choquant ait eu lieu, malgré le temps écoulé, vous continuez à vivre comme si cela venait de se passer.

Prenez le temps :

Après un choc traumatique violent, il faut vous laisser le temps de digérer naturellement ce qu’il s’est passé. Dans un premier temps, consulter un psychologue ne sera pas utile. Constater que vous pouvez surmonter ces difficultés grâce à vos propres ressources, va vous renforcer. Cependant, il faut que vous parliez de ce que vous ressentez. Si vous n’avez personne autour de vous à qui confier vos émotions, prenez contact avec notre coordinatrice, elle pourra vous orienter.

Contactez-la également si le trauma continue de vous hanter :

Un état de choc doit donc disparaître naturellement. Si votre passé continue à empoisonner votre présent, ce n’est pas normal. Si le temps n’a pas fait son travail, c’est le moment de prendre rendez-vous avec un de nos psychologues spécialisés en thérapie post-traumatique. Quels symptômes doivent vous pousser à tirer la sonnette d’alarme ? Prenons l’exemple des attentats de Bruxelles. Vous faites partie de ceux qui étaient sur place ? Trois mois après vous sursautez encore à la moindre pétarade ? Ces signes ne trompent pas, vous êtes victimes d’un traumatisme et n’avez pas totalement digéré le choc de cet événement violent. Les indices de ce mal-être peuvent revêtir différentes formes :

• Cauchemars ;
• Flashs ;
• Angoisses ;
• Colère ;
• Agressivité ;
• Sensation de dissociation de la réalité (distanciation)

L’idée de la thérapie souvent brève est de transformer le traumatisme en un souvenir qui ne provoque plus les effets émotionnels et physiques de l’état de choc. Pour ce faire, le psychologue peut avoir recours à l’hypnose conversationnelle, le thérapie brève systémique, l’EMDR…